L’avancée des discussions sur la réforme fiscale américaine et l’amélioration des conditions économiques en Europe ont soutenu les indices ces dernières semaines dans un contexte de volatilité toujours exceptionnellement basse.
Les difficultés politiques d’Angela Markel ou les tensions avec la Corée du nord n’ont eu que peu d’effets sur les marchés et c’est finalement du côté du crédit à haut rendement que sont venues les quelques secousses.
Loin des considérations macro-économiques, les inquiétudes des investisseurs se sont portées sur les résultats de certaines entreprises clairement pas à la hauteur des attentes. Astaldi, Teva, SFR, plusieurs émissions ont corrigé assez violemment, illustrant les excès de cette chasse au rendement qui a entrainé des taux quasi nuls sur des sociétés pourtant très endettées.
Le calme apparent des marchés est trompeur, la prudence et la sélectivité sont de mise. Citons Warren buffet, c’est quand la mer se retire que l’on voit ceux qui se baignent nus…
Chronique parue dans le magazine Valeurs Actuelles du 14 décembre 2017.