Le niveau élevé de l’inflation et la hausse des taux d’intérêts pèsent sur le prix des actifs cette année et n’épargnent pas les obligations. Un contexte qui offre cependant de nouvelles perspectives aux investisseurs, contraints ces dernières années de concentrer leurs avoirs sur des actifs risqués pour espérer un rendement positif.
En quelques mois, la rémunération des dépôts à 1 an est passée de -0,50% à 2,40% et frôle les 4,75% sur le dollar. Aux Etats-Unis les rendements obligataires ont dépassé celui des actions et une tendance semblable se dessine en Europe.
Un changement d’environnement qui marque la fin du célèbre adage « There Is No Alternative » et amène à reconsidérer la proportion de liquidités au profit des produits de taux, notamment dans les portefeuilles défensifs. On privilégiera cependant des placements à court terme sur des émetteurs de qualité avant de pouvoir allonger les maturités lorsque nous aurons plus de visibilité sur les perspectives d’inflation.
Chronique parue dans le magazine Valeurs Actuelles – Sept 2022